Nous sommes en danger parce que le gouvernement ne contrôle plus la police

Interviewé par
Mathieu Déjean
Fabien Escalona
Ellen Salvi

Mardi, la colère a de nouveau éclaté à l’Assemblée nationale française. Une semaine après la mort de Nahel Merzouk, la jeune de 17 ans qui a été abattue à bout portant par un policier la semaine dernière, la présidente du groupe parlementaire français Insoumise, Mathilde Panot, s’est interrogée sur l’absence de réponse politique. . Mais la Première ministre Élisabeth Borne a répondu par de nouvelles attaques contre le mouvement de gauche de Jean-Luc Mélenchon. « Vous sortez des frontières de la République », a-t-il déclaré au député Insoumise France.

Depuis le drame de Nanterre le 27 juin, les critiques de droite à l’encontre des Insoumises françaises se font aussi de plus en plus entendre dans les rangs de l’alliance de gauche Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES). Le débat sur la réalité des violences policières dans les quartiers populaires et marginalisés est, quant à lui, complètement occulté.

Dans une interview avec Rubrique média, Jean-Luc Mélenchon analyse les raisons de cette tournure des événements. Derrière lui, il a vu la montée du « front anti-populaire » – destiné à unir la droite et l’extrême droite tout en diabolisant les rebelles.


Charlotte Baudin

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