Question des lecteurs : L’enfant du voisin joue très fort. Je n’ai pas eu de chance de me plaindre à la police et mairie. Y at-il autre chose que je puisse faire?
Le code de la santé publique français couvre spécifiquement les nuisances sonores – y compris par d’autres personnes – dans les lieux publics et privés.
Elle stipule notamment qu' »aucun bruit particulier, qu’il soit de durée, de répétition ou d’intensité, ne doit troubler la paix et la tranquillité du milieu environnant ».
Si vous pensez que le bruit des enfants est suffisamment fort ou persistant – ou se produit trop fréquemment – vous pourriez théoriquement affirmer que le bruit cause une nuisance et enfreint les lois sur la pollution sonore.
Les règles sont plus strictes à cet égard tapage nocturne (bruyant la nuit), défini comme faisant trop de bruit pendant les heures sombres, lorsque la durée, l’intensité, etc. n’ont pas besoin d’être prouvées.
Pour cette raison, les tribunaux du passé considéraient souvent que les bébés qui pleuraient, les enfants qui jouaient, etc. faisaient partie des sons normaux de la vie quotidienne et n’étaient généralement pas des « perturbations anormales », ce qui rendait la preuve difficile.
Outre les règles juridiques nationales, de nombreux mairies Et Préfecture établit également des règlesarrêtés) sur le bruit, comme il le fait règlement de copropriété dans un immeuble à appartements. Nous vous recommandons de vérifier cela, par exemple avec vous mairie et/ou agence de gestion de syndicat d’immeubles.
Ils pourraient, par exemple, imposer des interdictions de bruit excessif à/après certaines heures, comme le midi et le soir, le dimanche après-midi et les jours fériés.
Cependant, ils sont plus susceptibles d’être liés à des bruits tels que le travail de bricolage avec des outils électriques, plutôt qu’aux sons d’enfants qui jouent.
Comme vous l’avez mentionné dans une situation de nuisance sonore, il y a généralement une liste d’actions à prendre.
La première est d’essayer d’avoir une discussion avec les voisins en question, pour leur faire part du problème.
En cas d’échec, vous devez envoyer à votre voisin un lettre recommandée avec avis de réception (courrier postal recommandé) leur demandant de prendre des mesures pour faire face au bruit.
Vous pouvez également passer par un processus de médiation plus formel, avec l’aide d’un conciliateur de justice. Vous pouvez en trouver un local pour vous Ici. Ils chercheront une solution pacifique au problème.
Dans le bloc d’appartements, vous pouvez également parler aux syndics et aux présidents syndicat du conseil (comité des copropriétaires).
A défaut, vous contacter mairie les informer de l’affaire pour voir s’ils feront la médiation est la prochaine étape, bien que mairie pas obligé d’intervenir.
Le prochain plan d’action consiste à contacter la police ou la gendarmerie locale – ils peuvent faire un rapport formel sur le bruit – mais nous remarquons que vous dites qu’ils ne sont pas intéressés.
Une amende peut être infligée aux parents, de 68 €, portée à 180 € en cas de non-paiement dans les 45 jours, et jusqu’à 450 € si le bruit se produit la nuit.
Y a-t-il une autre action ?
En cas de nuisance sonore publique, il peut être possible de poursuivre les voisins en justice, les parents étant tenus responsables du bruit fait par leurs enfants. Vous pouvez obtenir des conseils juridiques gratuits dans l’un des centres reliés par ce site.
Si vous décidez de le faire, vous aurez besoin de preuves, il est donc recommandé de contacter l’huissier (commissaire de justiceanciennement nommé un huissier) pour venir prendre connaissance du niveau sonore. Il y aura des frais pour cela.
Dans ces circonstances, l’affaire doit être portée devant les tribunaux dans les cinq ans suivant le début des nuisances sonores, bien que vous puissiez dire que le bruit s’est vraiment aggravé après que les enfants ont atteint un certain âge et avant le seuil acceptable, s’il a duré plus de cinq ans. .
Si le tribunal tranche en votre faveur, des dommages-intérêts peuvent vous être accordés. Les tribunaux ont d’autres pouvoirs dans les affaires de nuisances sonores, notamment ordonner à quelqu’un d’insonoriser leur maison, voire d’annuler leur bail s’ils sont locataires.
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