Solidaire Québec se bat pour l’interdiction des clauses d’interdiction d’animaux dans les locations

Solidaire Québec a demandé jeudi à la province de suivre l’exemple de la France et de l’Ontario et de modifier son code civil pour inclure des clauses interdisant les animaux de compagnie dans les baux des propriétés locatives résidentielles.

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Les partis d’opposition se sont engagés à demander une telle interdiction avant la fin de la dernière session de l’Assemblée nationale, soutenant la candidature par une pétition qui a recueilli 33 157 signatures.

La co-porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, soutient que pour un grand nombre de Québécois, les animaux de compagnie sont essentiels à leur bien-être général et à leur santé, et un moyen simple et efficace d’apporter du réconfort.

« Les humains aiment leurs chiens ou leurs chats parce qu’ils les mettent à l’aise. Il a été démontré dans diverses études que les animaux de compagnie ont un impact positif sur la santé mentale.

Le collègue de Massé, Andrés Fontecilla, affirme que se détourner des propriétaires d’animaux, qui voient les animaux comme faisant partie de leur famille, est une forme de discrimination.

« Le propriétaire (de la propriété) a le droit de posséder l’animal, mais pas le locataire », a-t-il déclaré. « Pourquoi? »

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S’adressant aux journalistes, la directrice de la SPCA Montréal, Sophie Gaillard, a déclaré que les clauses interdisant les animaux de compagnie dans de nombreux cas ont conduit à l’abandon d’animaux pendant la durée de la prolongation du bail.

« Nous nous préparions à assister, comme chaque année, à des scènes déchirantes où des soigneurs responsables, qui aiment leurs animaux et en prennent soin, sont obligés de les laisser dans des refuges parce qu’ils ne peuvent pas les garder chez eux », a déclaré Gaillard.

Selon Gaillard, un tel mouvement est responsable de l’équivalent d’animaux abandonnés par jour dans la seule SPCA de Montréal, et est la principale raison pour laquelle les gens quittent leurs animaux de compagnie au Québec.

« Entre la perte de votre animal de compagnie ou de votre toit, il n’y a pas le choix », explique Fontecilla. « Nous croyons en des solutions simples, pragmatiques et gratuites pour l’État qui permettent aux locataires de garder leurs animaux de compagnie, de réduire le nombre d’animaux abandonnés et d’avoir un impact positif sur la santé mentale de milliers de locataires. »

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QS MNA note que la France et l’Ontario ont adopté des lois interdisant de telles clauses dans les années 1970 et 1990.

Cependant, la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec a accueilli avec surprise les commentaires de Massé, citant une pénurie de logements abordables. Le porte-parole Marc-André Plante a reproché à Québec solidaire d’avoir décidé de « prioriser les questions législatives concernant les animaux » plutôt que l’offre de logements abordables.

Plante dit que 65 % des propriétaires acceptent, avec certaines restrictions, la présence d’animaux.

« La CORPIQ est contre l’application systématique des droits des animaux dans les maisons car il y a des propriétaires qui sont mal à l’aise avec les animaux et ils ont aussi des droits. »

L’Association des propriétaires du Québec (APQ) avait des raisons similaires pour s’opposer à l’idée, affirmant qu’il était « injuste et inapproprié d’imposer de telles décisions qui ont des conséquences financières importantes pour les locataires et les propriétaires ».

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Le président de l’APQ, Martin Messier, a déclaré que l’argument de QS était erroné, car en France et en Ontario, un dépôt de garantie pouvait être imposé, contrairement au Québec.

« Faut-il faire taire les personnes qui s’inquiètent de vivre dans des immeubles avec des animaux ? Ou quelqu’un qui a une allergie aux animaux ? »

L’association affirme que les problèmes liés aux animaux dans les appartements sont souvent la faute des propriétaires d’animaux, qui les laissent tranquilles, ne les nettoient pas en public ou sont négligents. La loi aura une utilité limitée dans ces cas, a-t-il dit.

Cet article a été rédigé avec le soutien financier de Meta et Canadian Press News Scholarships.

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Rochelle Samuel

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