ABIDJAN, 25 novembre (Reuters) – La Côte d’Ivoire a achevé la construction d’un deuxième terminal à conteneurs dans son principal port d’Abidjan, lui ouvrant la voie pour devenir une plaque tournante régionale du transport maritime, ont annoncé vendredi des responsables.
L’autorité portuaire a déclaré que le projet coûtait environ 596 milliards de francs CFA (953 millions de dollars) et était financé à 85% par Eximbank China et à 15% par l’État de Côte d’Ivoire.
Il s’agit d’une joint-venture entre le français Bolloré (BOLL. PA) et APM Terminals, qui fait partie de la société danoise AP Moeller-Maersk (MAERSKb.CO).
Le port d’Abidjan dessert déjà la Côte d’Ivoire, la plus grande économie francophone d’Afrique de l’Ouest et le plus grand producteur de cacao au monde, et est également une porte d’entrée vers les pays enclavés du nord.
Le nouveau terminal à conteneurs pourra recevoir de grands navires d’Asie, d’Europe et des Amériques qui devaient auparavant débarquer en Afrique du Sud, en les transférant sur des navires plus petits pour atteindre l’Afrique de l’Ouest. Il a commencé ses opérations le 1er novembre mais a été officiellement dévoilé lors d’une conférence de presse vendredi.
« Nous ne sommes plus un deuxième port. Nous devenons une plaque tournante », a déclaré André N’Doli, directeur technique du terminal, nommé Côte d’Ivoire Terminal (CIT).
« Outre le trafic national, nous gérerons le trafic d’autres ports qui ne peuvent pas accueillir de gros navires », a-t-il déclaré aux journalistes.
Le terminal devrait permettre à Abidjan d’augmenter son trafic de conteneurs à 3 millions d’EVP de conteneurs contre 1,2 million d’EVP de conteneurs par an, a indiqué l’autorité portuaire.
(1 $ = 625,5000 francs CFA)
Rapporté par Loucoumane Coulibaly, édité par Nellie Peyton, Kirsten Donovan
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