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Le gouvernement français est de retour en action après la pause estivale, avant une saison d’automne tendue, le parti au pouvoir d’Emmanuel Macron n’ayant pas la majorité absolue au parlement pour adopter un projet de loi majeur.
Macron présidera le conseil des ministres mercredi après une pause de trois semaines à la forteresse de Brégançon, le palais d’été présidentiel français dans le département du Var, au cours de laquelle la France a été frappée par des incendies de forêt record, la sécheresse à travers le pays et Tempête meurtrière en Corse.
Avant la réunion, Macron a dîné avec le Premier ministre Elisabeth Borne mardi soir, pour fixer l’ordre du jour de la réunion. locationou le retour au travail, considéré comme la rentrée en France.
L’enjeu principal est l’énergie, et la « mobilisation générale de la sérénité énergétique », selon l’Elysée,
Vendredi, lors de l’anniversaire de la libération de la Provence, Macron a dénoncé l’attaque « brutale » de la Russie contre l’Ukraine, et a appelé les Français à « accepter de payer le prix de notre liberté » face à la hausse du coût de l’énergie.
Borne devrait prononcer un discours sur l’apaisement énergétique lors de la réunion annuelle du syndicat des cadres du Medef fin août.
Un séminaire gouvernemental à la fin du mois portera principalement sur l’environnement, et Macron a demandé aux législateurs d’élaborer des plans mensuels détaillés de transition énergétique.
Macron, dont le parti n’a pas réussi à obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale lors des élections de juin, devra faire face à une opposition énergétique. Poussée gauche contre loi d’urgence sur le pouvoir de dépenser qui a été adopté en juillet avec le soutien de la droite et de la droite.
L’opposition est déterminée à bloquer l’adoption du budget 2023 et est prête à débattre de questions telles que l’assurance-chômage, les retraites ou la réforme de l’immigration.
Pour le budget, la présidence n’a pas exclu d’utiliser l’article 49.3 de la constitution, qui permettrait au gouvernement de voter des lois sans tenir de vote au parlement.
(avec AFP)
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