EDF va entamer des négociations pour mettre fin à l’attaque d’une centrale nucléaire française

PARIS, 17 octobre (Reuters) – L’opérateur électrique français EDF (EDF.PA) entamera mardi des négociations pour mettre fin aux attaques contre 10 centrales nucléaires françaises, a déclaré lundi un porte-parole de la société.

L’EDF a déclaré que les syndicats bloquant les emplois dans les usines avaient jusqu’à mardi pour signer un accord sur les augmentations générales de salaire pour leur secteur.

Il n’a pas fourni de détails sur l’accord, mais a déclaré que des discussions au niveau de l’entreprise – qui pourraient offrir des augmentations de salaire supplémentaires – pour mettre fin à la grève commenceraient, que l’accord soit signé ou non.

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La grève, qui touche désormais un tiers des centrales nucléaires françaises, a débuté le mois dernier dans le cadre d’un mouvement syndical plus large recherchant des salaires plus élevés et a réduit la production d’électricité en France.

La France génère généralement environ 70 % de sa production d’électricité avec l’énergie nucléaire.

« Les opérations de maintenance se poursuivent sur le réacteur qui est actuellement fermé malgré les mouvements sociaux locaux », a ajouté le porte-parole.

Cependant, la grève a entraîné des retards dans les pannes d’électricité prévues pour six réacteurs et a retardé l’arrêt de deux réacteurs qui devaient commencer la maintenance la semaine dernière, selon les données d’EDF.

Les grèves peuvent également provoquer des pannes d’électricité temporaires pour les réacteurs en production. L’alimentation des réacteurs de Gravelines 1 et Paluel 4 a été abaissée d’un total de 700 mégawatts (MW) ce matin, selon les données.

« Dans toutes les situations, la sécurité doit rester assurée », a déclaré le porte-parole.

La perturbation pourrait ralentir les plans d’EDF visant à faire reculer le parc nucléaire de sa récente faible capacité après que des problèmes de maintenance et de corrosion en attente aient ramené la production à son plus bas niveau en 30 ans d’ici 2022.

La France est devenue un importateur d’électricité cette année en raison de problèmes avec son parc nucléaire, de plus en plus dépendant des voisins qui se bousculent pour trouver du gaz suite aux perturbations causées par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

La disponibilité nucléaire de la France est actuellement de 45 % de la capacité installée avec 30 réacteurs hors service pour maintenance.

La grève fait partie d’un mouvement social plus large à travers la France – sur les revendications de salaires, de retraites et de pouvoir d’achat alors que l’inflation monte en flèche à travers l’Europe – qui a vu les grèves du raffinage réduire l’approvisionnement en carburant à travers le pays.

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Reportage de Forrest Crellin Montage par David Goodman, Kirsten Donovan et Sandra Maler

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Lancelot Bonnay

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