Le jeudi 6 janvier 2022, le régulateur français de la protection des données a infligé des amendes de 150 millions d’euros (170 millions de dollars) et 60 millions d’euros (68 millions de dollars) à Google et Facebook.

Selon Forebs, cela survient après que les deux sociétés n’ont pas fourni aux internautes un moyen simple de désactiver les trackers en ligne, en violation des lois européennes sur la protection de la vie privée.

Il a noté que ce processus affecte la liberté de consentement des utilisateurs car il affecte leur choix d’accepter ou de refuser les cookies.

Les deux sociétés sont également tenues de mettre à jour leurs interfaces pour les utilisateurs français – leur permettant de refuser plus facilement les cookies – dans un délai de 3 mois.

Les amendes contre Google et Facebook font suite à une série d’actions réglementaires similaires auxquelles sont confrontés des géants de la technologie aux États-Unis, notamment Apple et Amazon en Europe.

En décembre 2020, des amendes similaires ont été imposées à Google et Amazon pour avoir manipulé des cookies sur des sites pour suivre l’activité des utilisateurs sans demander le consentement approprié.

Il a été rapporté que l’année dernière, les régulateurs en France, au Royaume-Uni et dans l’Union européenne ont lancé des enquêtes antitrust officielles sur les entreprises de publicité en ligne.

Selon la loi sur la protection des données de l’Union européenne, entrée en vigueur en mai 2018, le pouvoir des organismes de protection de la vie privée a considérablement augmenté, car en vertu de ces lois, de graves violations de la vie privée peuvent entraîner des amendes pouvant atteindre 4 % du chiffre d’affaires mondial annuel de l’entreprise. le revenu.

*Spoutnik