En tant que candidat à la présidentielle, Barnier a proposé « d’arrêter l’immigration non européenne pendant trois à cinq ans ». avait-il déclaré à l’époque à l’hebdomadaire français Le Point dans une interview.
« Pendant cette période de suspension, nous devons revoir toutes les procédures en matière d’asile, de regroupement familial, de permis de séjour et d’expulsion », a déclaré Barnier.
Barnier devait se débarrasser de l’image qu’il avait de « soi-disant euro-extatique » tout en restant partisan de l’UE, a expliqué François Cornut-Gentille, ancien député républicain et partisan de Barnier à l’époque.
Barnier a également appelé à ce que la France « ne soit plus soumise aux décisions » de la Cour de justice de l’Union européenne et de la Cour européenne des droits de l’homme, qui, si elles étaient mises en œuvre, la mettraient probablement sur une trajectoire de collision avec Bruxelles.
Après la nomination de Barnier, des membres de l’opposition de gauche ont souligné qu’en tant que député, il avait voté en 1982 contre l’abolition des lois françaises discriminatoires à l’égard des couples de même sexe. Jusqu’à cette année-là, les relations homosexuelles étaient illégales pour les mineurs, ce qui n’était pas le cas pour les relations hétérosexuelles. Barnier ne semble pas avoir discuté publiquement de la question ces dernières années.
Proche de Macron dans le domaine économique
Sur le plan économique, le nouveau Premier ministre français trouvera probablement un terrain d’entente avec les efforts de Macron visant à réduire les impôts et les formalités administratives pour les entreprises françaises. Barnier, en tant que candidat, a préconisé une réduction des impôts sur la production de 10 milliards d’euros.
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