Ce type de consultation est une mesure inhabituelle dans la politique française, du moins ces dernières années, dans la mesure où le président peut nommer un Premier ministre issu du même camp politique, sachant que le candidat bénéficiera du soutien parlementaire.
Mais les choses sont différentes cette fois car, après les élections anticipées de juillet, aucun des trois principaux blocs politiques du pays ne dispose de la majorité absolue au Parlement.
Parmi les nouveaux Premiers ministres potentiels figurent la gauche Lucie Castets, l’ancien socialiste Bernard Cazeneuve et le conservateur Xavier Bertrand.
Castets était le seul candidat officiel à l’élection. Il a été nommé par le Nouveau Front populaire (NFP) de gauche, arrivé premier aux élections et comprenant les mouvements socialistes, verts, communistes et français invincibles.
« La France a déclaré lors des élections législatives sa volonté de changement et a organisé des rassemblements massifs. Dans un esprit de responsabilité, tous les dirigeants politiques doivent œuvrer à la mise en œuvre de cette volonté », a ajouté l’Elysée.
Les négociations débuteront un mois après la démission du gouvernement sortant dirigé par le Premier ministre Gabriel Attal, mais qui est resté en fonction à titre intérimaire jusqu’à l’arrivée d’un nouveau gouvernement.
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