Le chef du Rassemblement national, Jordan Bardella, a déclaré que son parti attendrait pour porter un jugement sur Barnier jusqu’à ce que le nouveau Premier ministre fasse sa traditionnelle présentation des objectifs politiques à l’Assemblée nationale.
Le gouvernement, écrit Bardella dans X, « doit apporter des réponses aux principales urgences auxquelles sont confrontés les Français : pouvoir d’achat, sécurité, immigration ». Bardella a également averti que son parti pourrait tenter de détruire le gouvernement Barnier à l’avenir si ses exigences ne recevaient pas de réponse.
Barnier, qui n’a pas été candidat aux primaires pour devenir candidat conservateur à la présidentielle de 2021, aurait également des opinions sur la politique intérieure plus proches de celles de la droite que celles de certains de ses collègues. L’ancien commissaire européen a déjà appelé à un moratoire sur l’immigration. Il a déclenché une frénésie médiatique en affirmant que la France devait retrouver sa « souveraineté juridique » et ne pas se soumettre aux arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne et de la Cour européenne des droits de l’homme.
Politique parlementaire
Une avancée majeure dans la quête d’un Premier ministre par Macron a eu lieu mardi, lorsque le président français est parvenu à un accord avec les dirigeants conservateurs sur la nomination d’un Premier ministre de droite.
Les législateurs des Républicains, dirigés par le chef du groupe parlementaire Laurent Wauquiez, voulaient prendre leurs distances avec Macron, mais se sont adoucis sous pression des partisans de la base pas de céder le pouvoir à la gauche.
Le parti est passé d’un manifeste radical du type « c’est notre accord parlementaire ou rien » à une approche plus conciliante, disposé à parvenir « à un accord pour discuter avec [the centrists]», a déclaré un haut responsable de la coalition Macron à Playbook Paris.
Mais alors que les négociations avec la gauche sont dans l’impasse, Macron a besoin du soutien tacite de l’extrême droite alors que les blocs centriste et conservateur ne parviennent pas à obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Mardi, Le Pen définir les exigences pour ne pas avoir voté la motion de censure : « respecter » les députés du Parti du Rassemblement national ; représentation proportionnelle à l’Assemblée nationale; une position ferme sur l’immigration et l’insécurité ; et le soutien à la classe ouvrière dans le budget.
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