- Le Parlement européen français qualifie Assassin’s Creed de « propagande contre le peuple »
- Le nouveau jeu vidéo dépeint Robespierre comme psychopathe meurtrier de masse
- La gauche accuse ses créateurs de faire partie d’un complot capitaliste
- Robespierre fut l’un des hommes politiques les plus influents de la Révolution.
Les législateurs français de gauche ont critiqué les créateurs du jeu vidéo Assassin’s Creed pour leur représentation de Maximilien de Robespierre.
Un peu de liberté artistique de la part de son créateur a permis de présenter le personnage de Robespierre comme un meurtrier de masse psychopathe, ce qui a provoqué la colère de la gauche française,
Jean-Luc Mélenchon affirme que la représentation de Robespierre, considéré par beaucoup comme l’architecte de la Révolution française, dans la dernière installation de la pièce est de la « propagande contre le peuple ».
Robespierre, considéré comme l’un des hommes politiques les plus influents de la Révolution française, reste une figure controversée de l’histoire du pays.
Bien qu’il se soit fermement opposé à la peine de mort au début de sa carrière politique, il a salué le règne de la terreur qui a suivi la chute de la monarchie française comme étant « nécessaire, louable et inévitable ».
Durant les 11 mois de la « Terreur » de 1793-1794, plus de 40 000 personnes furent exécutées, principalement dans le cadre de spectacles publics utilisant la guillotine.
Cependant, son interprétation dans Assassin’s Creed : Unity n’a pas été bien accueillie par les groupes de gauche en France.
« C’est de la propagande contre le peuple », a déclaré l’eurodéputé et ancien candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon, accusant son créateur, Ubisoft, de réécrire l’histoire de France dans le cadre d’une conspiration capitaliste.
« Un homme qui fut notre libérateur à un moment donné de la Révolution était dépeint comme un monstre », aurait-il déclaré dans Indépendant.
« Ils nous ont insultés pour détruire ce qui nous unit en tant que Français. »
Le jeu a également été accusé de donner à la jeune génération une vision déformée de l’histoire, tout en ne décrivant pas avec précision les événements de la Révolution française.
Cependant, Ubisoft et l’équipe derrière Assassin’s Creed : Unity ont contré cela, conservant leurs droits sur la licence artistique.
«Nous créons des œuvres d’art», explique Nicolas Guérin, directeur du level design d’Unity. « Ce n’est pas une simulation historique.
Nous voulons toujours que les joueurs aient l’impression d’être dans le Paris qu’ils ont vu sur des cartes postales ou visité en personne, mais il y a une pression – parce que la plupart des développeurs sont français – pour s’assurer que nous rendons également justice à la capitale de mon pays. comme histoire.
Les concepteurs d’Assassin’s Creed : Unity ont passé deux ans à ériger une Notre-Dame virtuelle, à l’intérieur comme à l’extérieur, à l’échelle, mais historiquement, ce n’est pas vrai.
Bien que « Unity » se déroule avant la construction de la flèche de la cathédrale emblématique, elle se trouve au sommet de Notre-Dame dans le jeu. De même, la Bastille est toujours debout même si elle n’est plus que décombres.
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