Si Savita Halappanavar, enceinte de 17 semaines, avait été dans son pays d’origine, elle aurait pu survivre puisque la loi de 1971 sur l’interruption médicale de grossesse (MTP) autorise l’avortement jusqu’à 20 semaines de gestation.
Désormais, la loi modifiée autorise l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse pour les survivantes d’un viol.
Les modifications de 2021 couvrent également les femmes célibataires.
Cependant, en 2023, la Cour suprême indienne a autorisé une survivante d’un viol du Gujarat à interrompre sa grossesse de 27 semaines, annulant ainsi l’ordonnance de la Haute Cour du Gujarat rejetant sa demande.
En effet, depuis l’amendement de 2021 à la loi MTP, il n’y a plus de délai pour procéder à un avortement si le fœtus présente des anomalies. La décision finale à ce sujet sera prise par une commission médicale composée d’obstétriciens, de pédiatres, de radiologues et de médecins nommés par le gouvernement de la région.
En 2017, la Cour suprême a reconnu le droit constitutionnel des femmes de faire des choix en matière de procréation, dans le cadre de la liberté personnelle en vertu de l’article 21 de la Constitution indienne. Le décret reconnaît les décisions en matière de sexualité et de procréation comme des aspects clés de la liberté personnelle.
Un membre de la cellule médico-légale de la King George Medical University (KGMU) a raconté : Mooknayak, « Tous les cas d’avortement doivent être signalés au CMO (Bureau du Ministre en chef), où sont conservés les dossiers. Toutefois, les cas de viols et d’avortements sur mineures doivent être signalés à la police car il s’agit d’affaires médico-légales.
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