Maintenant que les JO sont terminés, Emmanuel Macron commence à ressentir l’urgence de nommer un Premier ministre. Une réunion a été programmée devant le chef de l’Etat, vendredi 23 août, qui réunissait les dirigeants des partis représentés à l’Assemblée nationale. Le parti La France Insoumise (LFI) a demandé la destitution du président pour protester contre la date limite de nomination, sans cesse repoussée.
Macron a annoncé son intention de rencontrer les présidents des partis et les groupes parlementaires à l’Elysée le vendredi 23 août pour discuter de la formation du prochain gouvernement, un processus suspendu depuis le 16 juillet, date de la démission du précédent Premier ministre, Gabriel Attal. après les élections législatives du 7 juillet. L’objectif déclaré du président est d’œuvrer à la formation d’une majorité « la plus large possible ».
La coalition du Nouveau Front populaire (NFP), qui s’estime vainqueur du scrutin, entend présenter un front unique lors de cette réunion pour exprimer son opinion et remporter le gouvernement. La candidate désignée par la coalition pour le poste de Premier ministre, Lucie Castets, sera présente et le président n’a pas d’objection à la demande du PFN.
Marine Le Pen a protesté contre l’inclusion de Castets. Après être sortie de son silence d’après-vacances, Le Pen a farouchement contesté la légitimité de Castets sur X, soulignant que le futur Premier ministre ne détenait pas de mandat public.
« La nomination d’un Premier ministre fera suite à ces consultations et à leurs conclusions », a annoncé l’Élysée dans un communiqué.
Face aux doutes du président, le parti La France Insoumise s’est montré de plus en plus impatient. Dans un communiqué, le parti de Jean-Luc Mélenchon a appelé à la présidence être mis en accusationSi Macron refuse de nommer Lucie Castets au poste de Premier ministre, « nous utiliserons les moyens constitutionnels à notre disposition pour vous évincer », a menacé le député LFI Manuel Bompard. La position du parti n’a pas été soutenue par ses alliés de la coalition Nouveau Front populaire, qui a vu LFI émerger une fois de plus comme l’exemple même de l’outrage dans ses orientations politiques. Certains députés de gauche craignent que la « polyphonie » de la coalition ne se transforme en « chacophonie ».
Même si le nom de Lucie Castets reste au centre des espoirs à gauche, d’autres numéros du centre sont apparus en continu dans les médias depuis plusieurs jours : Xavier Bertrand, ancien ministre des Républicains, Bertrand Cazeneuve, socialiste, et Valérie Pécresse, candidate de centre droit malheureuse à l’élection présidentielle de 2022 qui a obtenu moins de 5 % des voix. — dans tous les cas, ces chiffres travailleront dur pour parvenir à un consensus.
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