Des soldats français tuent le commandant d’un groupe lié à Al-Qaïda au Mali | Nouvelles

Bah Ag Moussa a été tué lors d’une opération impliquant des troupes terrestres et des hélicoptères, a déclaré la ministre française de la Défense, Florence Parly.

Les troupes françaises ont tué cette semaine un haut commandant d’un groupe armé lié à Al-Qaïda au Mali, a annoncé la ministre française de la Défense, Florence Parly, sur Twitter.

La cible de l’attaque a été identifiée comme étant Bah Ag Moussa, chef militaire du Groupe de soutien islamique et musulman (GSIM), et serait à l’origine de multiples attaques contre les forces maliennes et internationales.

Parly a déclaré qu’il avait été tué mardi lors d’une opération avec des troupes terrestres et des hélicoptères dans l’est du Mali, près de Ménaka.

« Figure historique du mouvement jihadiste au Sahel, Bah ag Moussa est considéré comme responsable de plusieurs attaques contre les forces maliennes et internationales », a déclaré Parly dans un communiqué.

Moussa, également connu sous le nom de Bamoussa Diarra, est un ancien colonel de l’armée malienne et inscrit sur la liste terroriste américaine.

Il est considéré comme le bras droit d’Iyad Ag Ghali, le chef du groupe armé le plus important du Mali, Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM).

Le groupe a attaqué à plusieurs reprises des soldats et des civils au Mali et au Burkina Faso voisin.

La France a déployé environ 5 100 soldats dans la région du Sahel, qui s’étend à travers le Mali, pour lutter contre les groupes armés, certains alliés à Al-Qaïda, d’autres à l’EIIL (ISIS).

L’assassinat de Moussa intervient après une série d’opérations au cours desquelles les forces françaises ont tué des dizaines de combattants armés ces dernières semaines.

« C’est un succès majeur dans la lutte contre le terrorisme », a déclaré M. Parly.

Le Mali est plongé dans un conflit qui dure depuis huit ans et qui a débuté sous la forme d’un mouvement séparatiste dans le nord, mais qui s’est rapidement transformé en plusieurs groupes armés luttant pour le contrôle de la région centrale du pays.

L’insécurité s’est étendue au Burkina Faso et au Niger voisins, des groupes exploitant la pauvreté des communautés marginalisées et exacerbant les tensions entre groupes ethniques.

Plusieurs missions, dont l’Opération Barkhane française forte de 5 000 hommes et les forces de maintien de la paix de l’ONU, n’ont pas réussi à aider les autorités à reprendre pied dans cette région agitée.

Roul Dennel

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