Un éminent homme politique français a accusé « Assassin’s Creed : Unity », qui se déroule à Paris en 1789, de réécrire l’une des périodes les plus importantes de l’histoire de France.
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Selon l’instigateur de gauche Jean-Luc Mélenchon, la pièce « discrédite la République » en mettant en scène la reine Marie-Antoinette et « le perfide roi Louis ».
« C’est de la propagande contre le peuple », a déclaré le chef du Parti de Gauche de gauche. Informations en français radio vendredi. « Il dépeint la société comme des sauvages assoiffés de sang. »
La colère de Mélenchon était alimentée par la description du célèbre leader révolutionnaire Maximilien de Robespierre comme un monstre « bien plus dangereux que n’importe quel roi » et l’instigateur d’un « règne de la terreur » qui a fait « des centaines de milliers de morts et des rues remplies de chaos ». . sang ».
Les historiens discutent des péchés et des vertus de Robespierre. Certains le voyaient comme un despote paranoïaque qui avait orchestré le massacre des « ennemis de la révolution », tandis que d’autres le voyaient comme la voix des pauvres et des opprimés se soulevant contre une monarchie cruelle et exploiteuse.
Pour Mélenchon, le « Grand Maximilien incorruptible » était un défenseur de la République française qui voulait abolir l’esclavage et la peine de mort, tout en promouvant l’égalité des droits des femmes.
« Pas une leçon d’histoire »
Peut-être en prévision d’une tempête, Ubisoft a commencé à défendre sa représentation de l’histoire de France bien avant sa sortie jeudi.
Dans une interview accordée au quotidien français Le Monde, le producteur Antoine Vimal de Monteil a admis qu’Assassin’s Creed avait pris quelques libertés, mais a insisté sur le fait que le jeu « ne devait pas être considéré comme une leçon d’histoire ».
Il y a beaucoup de liberté comme ça. Par exemple, ce jeu – qui se déroule en 1789 – présente le drapeau français « tricolore » (introduit seulement en 1794) et le chant de l’hymne national français « La Marseilleise » (écrit en 1792).
« Le jeu utilise uniquement la Révolution comme toile de fond, sans aborder spécifiquement la révolution », argumente Vimal de Monteil.
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