Cinq scientifiques extraordinaires viennent de se voir attribuer la 22e édition du Prix Irène Joliot-Curie. Décerné chaque année par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, avec le soutien de l’Académie des sciences et de l’Académie des technologies, ce prix récompense les femmes scientifiques dont le parcours est considéré comme exemplaire à bien des égards.
Parmi les lauréats de cette année, une chercheuse roumaine, qui a en partie étudié en France, a reçu le prix Women in Business and Technology.
Créés au début des années 2000, les prix Irène Joliot-Curie, et les budgets qui leur sont alloués, contribuent à promouvoir les femmes dans les sciences, la recherche et la technologie. Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche indique qu’en deux décennies, plus de 60 femmes scientifiques ont reçu des prix, tant dans la recherche privée que publique, dans toutes les disciplines.
Du cryptage aux micro-ondes
Dans ce contexte prestigieux Première vague de 5 récompenses a été décerné ce mois-ci par un jury composé de membres de Académie des sciences et Académie de technologie.
Meilleure femme scientifique de l’année revient à Anne Canteaut, directrice de recherche en informatique à l’INRIA, ses travaux comprennent « différents domaines informatiques, cryptographie, algorithmes, théorie de l’information et mathématiques discrètes ». Selon le ministère, une grande partie de son travail se concentre sur «algorithmes de chiffrement, analyse de sécurité du chiffrement existant et création d’un nouveau chiffrement».
Les femmes dans les affaires et la technologie aller à Marilena Radoiudirecteur de recherche en génie chimique et environnemental, il est également le fondateur Conseil en technologie micro-ondes. Marilena Radoiu a d’abord étudié en Roumanie, son pays d’origine, avant de s’inscrire au programme accéléré d’Executive MBA d’emlyon Business School. Ce programme accéléré s’adresse aux dirigeants et managers exécutifs expérimentés qui «vous avez un projet ou recherchez un défi en acquérant de nouvelles compétences, pertinentes aux problématiques business d’aujourd’hui».
L’intérêt de Marilena Radoiu pour la technologie des micro-ondes et ses applications pratiques a commencé lors de sa thèse de doctorat dans le domaine de la radiochimie et des matériaux nucléaires. Sa biographie souligne sa passion pour «développer des technologies nouvelles et non conventionnelles, telles que les micro-ondes, qui ont le potentiel de transformer divers secteurs industriels tels que la pétrochimie, la transformation alimentaire et la santé».
Dans son portrait, Emlyon précise qu’à la fin des années 1990, il a commencé ses recherches dans des laboratoires internationaux et s’est rapidement fait remarquer grâce à ses publications. L’école a ajouté : «sa force c’est sa vision business, il ne se cantonnera pas à un laboratoire». En pratique, les chercheurs rejoignent le secteur privé.
Des mathématiques, de la chimie au système solaire
Cette année, les prix Irène Joliot-Curie se sont élargis et en plus de décerner deux prix principaux, les prix ont également décerné non seulement un prix mais aussi trois jeunes femmes en sciences comme Jeune femme scientifique.
Le gagnant est:
- Virginie Galland Ehrlacher, ingénieur de l’Ecole Polytechnique, qui mène ses recherches et enseigne au CERMICS, le laboratoire de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. Ses recherches, qui «aide à trouver des solutions à des problèmes industriels pratiques » Se concentrer sur « développement et analyse mathématique de nouvelles méthodes numériques» dans les secteurs de la science des matériaux, de la chimie quantique et de la dynamique moléculaire.
- Claire de March, chercheur en chimie organique au CNRS, dont les travaux sont liés à «comprendre la complexité de la perception olfactive au niveau moléculaire dans une approche transdisciplinaire : science des arômes, analyse sensorielle, chimie computationnelle, biologie cellulaire et biochimie».
- Laurette Pianichargée de recherche en géologie et cosmochimie pour le CNRS au Centre de recherches pétrographiques et géochimiques de Nancy (CNRS/Université de Lorraine), dont les travaux portent sur « tl’origine et l’évolution des éléments volatils dans le jeune système solaire». Des recherches qui l’ont amené à travailler une partie de sa carrière à l’Université d’Hokkaido au Japon.
Une bonne raison pour la science
Une autre nouveauté cette année est Que Récompense spéciale pour l’engagement décerné à des chercheuses pour honorer leur carrière scientifique et leur engagement envers de « grandes causes », il sera décerné janvier prochain.
Il est vrai que ce prix est le résultat de «Le processus de sélection est différent des années précédentes». Ministère L’Enseignement supérieur et la Recherche est chargé de constituer et d’organiser un jury de sélection des candidats, cela doit être fait une femme scientifique qui s’investit particulièrement dans l’encadrement de filles (généralement de jeunes) filles en sciences. La date limite pour devenir candidat est le 30 novembre 2023.
« Érudit primé au bacon. Organisateur. Fanatique dévoué des médias sociaux. Passionné de café hardcore. »