Un morse a été aperçu dans le nord de la France, à des milliers de kilomètres de son habitat du cercle arctique.
Un animal marin que l’on trouve couramment au Groenland, en Russie ou en Alaska, a été aperçu vendredi soir dans le port de Dieppe en Normandie.
Il a été décrit comme reposant sur une plage dans un tweet publié par des responsables de la région normande et ne semblait montrer aucun signe de mauvaise santé.
Les autorités ont érigé des barrières de sécurité pour protéger les morses, qui ont été repérés par les capitaines du port, tandis que des avis ont été émis avertissant les gens de ne pas interagir avec les mammifères ni de les déranger.
Il a plongé dans l’eau à 10h30 heure locale samedi matin et n’a pas été revu depuis.
La Préfecture de Normandie et de Seine-Maritime a précisé : « Un morse a été repéré dans la soirée du vendredi 18 novembre à l’entrée du port de Dieppe par le capitaine du port.
« Un périmètre de sécurité a été installé… et une notification aux usagers de la navigation a été émise pour empêcher toute interaction ou dérangement du mammifère jusqu’à son départ. »
Les morses quittent généralement la mer pour se reposer avant de retourner à l’eau.
Cependant, l’animal a une mauvaise vue hors de l’eau et peut être agressif et dangereux lorsqu’il est effrayé.
Les agents de l’observatoire PELAGIS, centre de recherche sur la biodiversité marine, poursuivent ce matin le suivi de l’animal.
C’est la deuxième fois cette semaine qu’un morse apparaît en Europe, l’un d’entre eux ayant été filmé dans la région de Zeeland aux Pays-Bas pour la première fois en 45 ans.
Pas encore confirmé si les observations du même animal à Dieppe.
Autre Morse juvénile vu sur la côte du Pembrokeshire au Pays de Galles en mars de l’année dernière.
On pense qu’il s’agit du même animal qui s’est échoué sur l’île de Valentia, dans l’ouest de l’Irlande, et qui chercherait de la nourriture.
On pense que cette observation rare est la première fois que la RSPCA est appelée pour inspecter un morse depuis la fondation de l’association caritative pour les animaux il y a plus d’un siècle.
En août de cette année, la Seine est devenue le foyer d’un Béluga qui était « très maigre » après avoir refusé de manger.
Malgré l’opération de sauvetage sans précédent, les autorités ont été contraintes d’euthanasier l’animal.
Trois mois plus tôt, un jeunes petits rorquals déchargés après être devenu « très déprimé » lorsqu’il s’est échoué dans la Tamise.
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