Quatre syndicats de Stellantis demandent une augmentation de salaire de 7,3% à 8,5% en France – sources

PARIS, 1er décembre (Reuters) – Quatre syndicats chez le constructeur automobile Stellantis (STLA.MI)a demandé une augmentation de salaire comprise entre 7,3% et 8,5% en France pour faire face à la flambée du coût de la vie, ont indiqué jeudi à Reuters des sources syndicales.

Cinq syndicats ont participé aux négociations salariales de Stellantis, le cinquième, la CGT radicale, demandant une augmentation de plus de 8,5 %, bien que la CGT n’ait formulé ses revendications qu’en chiffres absolus et non en pourcentages.

Les revendications salariales vont de 7,3 % pour la CFTC et la CFDT à 8,3 % pour la CFE-CGC et 8,5 % pour Force Ouvrière.

Les négociateurs de la CGT voulaient un salaire mensuel minimum d’au moins 2 000 euros (2 100 $) net pour chaque travailleur et ont également appelé à une augmentation de salaire de 400 euros par mois net pour chaque travailleur, quel que soit le niveau de rémunération.

Un porte-parole de Stellantis a déclaré qu’étant donné le taux d’inflation actuel d’environ 6,3 %, Stellantis France avait décidé en octobre – en réponse aux revendications syndicales – d’avancer les négociations salariales de 2023 pour qu’elles commencent le 1er décembre.

« Ces pourparlers de suivi font partie d’un certain nombre de mesures prises en 2022 pour augmenter le pouvoir d’achat du personnel. L’objectif aujourd’hui était de négocier un accord équilibré qui soit bon pour le personnel de l’entreprise et aussi pour sa compétitivité », a-t-il déclaré. .

Stellantis a annoncé le 27 septembre qu’elle fournirait un soutien financier d’une valeur allant jusqu’à 1 400 euros à la plupart de ses employés en France et discuterait bientôt de mesures similaires en Italie.

Un syndicat italien représentant le personnel de Stellantis et d’autres constructeurs automobiles a exigé le mois dernier une augmentation de 8,4% des salaires pour 2023.

La crise du coût de la vie en Europe exerce une pression à la hausse sur l’inflation des salaires alors que les entreprises de tout le continent sont confrontées aux demandes des travailleurs d’amortir l’impact de la hausse des prix.

(1 $ = 0,9520 euro)

Rapporté par Gilles Guillaume ; Écrit par GV De Clercq; Edité par Benoit Van Overstraeten et Mark Potter

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Lancelot Bonnay

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