Prix ​​Irène Joliot-Curie 2022 : Nina Hadis Amini, chercheuse iranienne, lauréate de Young Female Scientist

Depuis 2011, le prix Irène Joliot-Curie soutient et promeut la place des femmes dans la science et la recherche en récompensant des carrières exemplaires. Cette année, le jury a récompensé quatre lauréats dont Nina Hadis Amini, chercheuse internationale de nationalité iranienne qui a effectué une partie de ses études à l’étranger et obtenu un doctorat en France. Elle a remporté le prix de la jeune femme scientifique.

Décerné par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche avec le soutien des académies des sciences et techniques qui assurent le fonctionnement du jury, le prix Irène Joliot-Curie récompense des chercheuses dans quatre catégories : Femme scientifique de l’année, Prix spécial de l’engagement, Jeune femme scientifique et Femmes, recherche et entreprise. Divers représentants de carrière ce prix en recherche publique et privée « mettre en lumière les carrières de femmes scientifiques qui allient excellence et dynamisme”.

Nina Hadis Amini, lauréate du prix Jeunes femmes scientifiques

« Elle incarnait la diversité nécessaire à la communauté scientifique française : étant iranienne de nationalité et formée en France puis dans les pays anglophones, elle offrait un beau modèle pour servir les jeunes femmes et hommes. » Avec de si belles distinctions présentées par l’Académie des Sciences Nina Hadis Amini, gagnante de Prix ​​de la Jeune femme scientifique (Jeune femme scientifique).

Hadith Amini, d’Iran, tient une docteur diplômé de l’Ecole des Mines et aujourd’hui chargé de recherche au CNRS (Laboratoire Signaux et Systèmes – Université Paris-Saclay, CNRS, CentraleSupélec). Il est également chercheur postdoctoral à l’Université de Stanford et à l’Université nationale australienne. Il a ensuite obtenu un emploi au CNRS en 2014jeunes mathématiciens spécialisés dans «l’automatisation est appliquée au contrôle des systèmes quantiques”. Selon le ministère, dans ses recherches, «il utilise les outils de la physique mathématique et de l’automatisation pour contribuer au développement de systèmes capables de résoudre des problèmes actuellement impossibles par des ordinateurs communs qui révolutionnent les méthodes d’autres disciplines telles que l’intelligence artificielle ou la médecine”.

Bérengère Dubrulle, femme scientifique de l’année

Bérengère Dubrulle est Chef de la recherche (CEA Saclay). Selon l’Académie des sciences, il est un spécialiste de renommée mondiale Merci pour « son étude de la turbulence, un phénomène physique étonnamment complexe qui a résisté aux efforts des physiciens et des mathématiciens pendant des siècles.”.

Depuis le début de sa carrière, il a travaillé dansrecherche pluridisciplinaire, à l’interface entre mathématiques, physique des déséquilibres, physique non linéaire, mécanique des fluides, astrophysique, géophysique et climat”. Son travail montre «capacité surprenante à identifier des phénomènes importants”. Pour cela, Dubrulle a reçu de nombreux prix et «cherche à partager les avancées scientifiques avec un public plus large”.

Marjorie Cavarroc-Weimer, Femmes en affaires et technologie

Ingénieure en recherche et technologie, experte matériaux et procédés au sein du groupe Safran (Safran Tech), Marjorie Cavarroc-Weimer a étudié à l’université, puis dans une école technique et a soutenu sa thèse de doctorat en physique des plasmas.

Comme l’a souligné le ministère, il est également membre de l’équipe d’experts de Fondation L’Oréal-UNESCO pour les Femmes et la Scienceainsi que de Association Elles Bougent et Fondation C Génialassociations impliquées dans le travail avec les jeunes, et en particulier les jeunes femmes, pour promouvoir le travail des femmes scientifiques et la profession de chercheur.

Prix ​​Spécial Engagement Céline Bellard

Céline Bellard, chargée de recherche au CNRS (Laboratoire d’Ecologie Systématique et d’Evolution de l’Université Paris-Saclay), est «un jeune chercheur exceptionnel et prolifique», selon les mots de l’Académie.

Ses recherches portent sur « les effets du changement global et en particulier de l’invasion biologique et du changement climatique sur la biodiversité”. Ses recherches, liées au changement climatique, approfondissent «aujourd’hui au centre des préoccupations environnementales”. L’Académie des sciences a d’ailleurs montré qu’il a su «Mettre des réalisations académiques exceptionnelles au service de la société en s’engageant dans diverses activités d’expertise internationale”.

Lancelot Bonnay

"Érudit primé au bacon. Organisateur. Fanatique dévoué des médias sociaux. Passionné de café hardcore."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *