Macron français : Je ne changerais rien en traitant avec Uber

PARIS, 12 juillet (Reuters) – Le président français Emmanuel Macron a déclaré mardi qu’il ne changerait rien à l’approche qu’il avait adoptée à l’égard de la société américaine Uber Technologies lorsqu’il était ministre de l’Economie, après que des adversaires politiques eurent déclaré qu’ils se présenteraient au Parlement. question.

« Je le ferai encore demain et après-demain (…) nous avons créé des milliers d’emplois (…), je suis très fier », a déclaré Macron aux journalistes lors de la visite de l’usine dans les Alpes françaises où STMicroelectronics et GlobalFoundries (GFS .O) construira une nouvelle installation de semi-conducteurs.

Les journaux The Guardian et Le Monde ont rapporté dimanche qu’Uber (UBER.N) avait enfreint la loi et fait secrètement pression sur les politiciens dans le cadre d’une campagne agressive pour s’étendre sur de nouveaux marchés de 2013 à 2017.

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Le bureau de Macron a déclaré au Monde qu’en tant que ministre de l’Economie à l’époque, il était en contact fréquent avec de nombreuses entreprises qui perturbaient le secteur des services, et qu’il était approprié de faciliter la levée de la bureaucratie.

La nouvelle alliance d’opposition de gauche Nupes, dirigée par le parti anticapitaliste France Insoumise (France Insoumise), a déclaré qu’elle demanderait une enquête parlementaire sur le rôle de Macron dans l’aide aux entreprises californiennes en France.

Olivia Grégoire, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, a déclaré au Parlement que Macron venait de « faire son travail » lorsqu’il était ministre de l’Economie.

« Il a parlé à Uber. Mais aussi Netflix (NFLX.O), avec AirBnB, Tesla (…) Et pourquoi ? Parce que ces entreprises sont au cœur de l’économie d’aujourd’hui », a déclaré Grégoire.

Le Guardian a rapporté que tandis que d’autres membres du gouvernement socialiste de l’époque avaient des doutes sur la poussée d’Uber sur le territoire des taxis, Macron a échangé des SMS avec des dirigeants d’Uber, qui l’ont identifié comme un allié clé dans les coulisses.

En réponse aux rapports du Guardian et du Monde, Uber a déclaré dans un communiqué : « Nous n’avons pas et ne trouverons pas d’excuses pour un comportement passé qui est clairement incompatible avec nos valeurs actuelles ».

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Reportage de Sophie Louet et Benoit Van Overstraeten ; Edité par Mark Heinrich

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Lancelot Bonnay

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