Lopes : La crise des sous-marins… question existentielle avant la France | Des nouvelles

Les États-Unis ont identifié la Chine comme leur rival stratégique au XXIe siècle, alors que peut et que peut et que la France, qui se considère souvent comme une « force d’équilibrage », doit faire dans la nouvelle guerre froide en cours dans la région « Indonésie » . -Pacifique » ?

Par cette introduction, le journaliste Pierre Husky commence colonne Il écrit dans le magazine L’Obs, où il considère que la France se retrouve aujourd’hui, une fois de plus, face à des interrogations existentielles sur sa place dans le monde.

L’auteur mentionne que Paris dans l’histoire moderne a fait face à une longue liste de moments décisifs.Quand elle est sortie de la Seconde Guerre mondiale et a perdu son empire colonial, par exemple, elle a dû faire face à la polarisation de la guerre froide ainsi qu’aux choix européens.

Et c’est la crise à laquelle est confrontée Paris en ce moment, suite à la création de l’alliance Aukus (Australie, UK, USA) dans l’océan Pacifique, et l’annulation du contrat de sous-marins français avec la marine australienne, qui comprend tous les éléments d’une définition nouveau moment, selon les auteurs.

Il attribuait la sensibilité de l’époque au fait que la fierté nationale française avait été gravement atteinte par la manière dont les nations alliées dissimulaient leurs projets, tant géopolitiques qu’industriels, qui punissaient la France. Surtout, Paris entre actuellement dans un monde plus dangereux, sans boussole ni normes, et où les règles du jeu sont de plus en plus déterminées par les autres et par leurs propres agendas.

L’auteur qui est également à la tête de Reporters sans frontières souligne que la France choisit souvent son propre rôle de « force d’équilibrage », et ne signifie pas être à la même distance des deux pôles opposés du monde. , mais toujours suffisamment indépendant pour jouer un rôle actif et unique.

Il en a donné un exemple, par exemple, que Paris a pu, malgré son alliance avec Washington, dire « non » à la participation des États-Unis à sa guerre injustifiée contre l’Irak en 2003, et avant cela, le général Charles de Gaulle s’était retiré. pays de la direction de l’OTAN. Atlantique en 1966, la fermeture de 29 bases et l’expulsion des militaires et de leurs familles (au total 100 000 personnes) du sol français, sans renier, du même coup, l’alliance qui s’inscrit dans l’immédiat après-guerre.

Il a ajouté que son pays, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies et puissance nucléaire disposant d’une marge de manœuvre, pourrait « se mettre au-dessus de sa propre catégorie » comme le dit l’adage.

Ici, l’auteur s’interroge : Mais qu’en est-il de la situation actuelle de la France, après que les États-Unis ont identifié la Chine comme un rival stratégique du XXIe siècle, et après que la guerre froide n’a commencé à se dessiner que dans la région « Indo-Pacifique », où centre névralgique de l’économie mondiale et où est la concurrence entre les grandes puissances internationales ?

Pour répondre à cette question, l’auteur affirme que Paris a toujours utilisé le concept d’une « troisième voie » pour échapper aux ordres en choisissant le camp mené par l’Amérique, sans faire preuve de complaisance ou de faiblesse envers la dictature chinoise, mais l’histoire de ce concept, selon à l’auteur, montre sa fragilité et sa faiblesse, surtout dans les moments de stress extrême.

D’où à nouveau la même question existentielle : que peut faire Paris et que doit-elle faire lors du prochain affrontement ? Une alliance militaire se formant autour des États-Unis contre la Chine, comme l’a fait l’Australie, porterait-elle le risque d’entrer éventuellement en guerre sans volonté ? L’Europe peut-elle, sous l’impulsion de Paris, vraiment développer « l’indépendance stratégique » ? Et la France a-t-elle encore l’envie et les moyens de rester « debout » dans un monde qui a tant changé depuis de Gaulle ?

Ce sont des questions qui, selon l’auteur, méritent une vraie et large discussion nationale, et non les surnoms que nous devrions donner à nos enfants en référence au débat en France sur la loi interdisant de nommer les enfants (comme Mohamed pas natif de France).

Fernand Lefèvre

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