Lors d’une conversation téléphonique avec son homologue espagnol Jose Manuel Albares vendredi, Amirabdollahian a fait référence aux efforts diplomatiques pour sauver l’accord nucléaire iranien de 2015, déclarant : « Nous nous félicitons toujours de l’interaction avec l’Europe. Pendant ce temps, les trois pays que sont l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni depuis 2018 n’ont pas été en mesure de mettre en œuvre l’accord nucléaire, qui est une obligation internationale, suite à l’imposition de sanctions par l’administration Trump. »
Il a également dénoncé les positions et actions « non constructives » de certains pays occidentaux concernant les récents troubles et attentats terroristes en Iran.
Plusieurs responsables européens ont prouvé lors des troubles en Iran qu’ils poursuivaient « leurs objectifs partisans plutôt que les intérêts nationaux de leurs pays », a déclaré Amirabdollahian.
Le chef de la diplomatie iranienne a également souligné les liens historiques entre les deux pays et s’est félicité de la poursuite de l’expansion des relations Téhéran-Madrid, a rapporté Press TV.
Il a apprécié la position de l’Espagne dans sa condamnation de la récente attaque terroriste dans la ville méridionale de Chiraz.
Albares, pour sa part, a condamné l’incident terroriste à Chiraz et a exprimé la sympathie de la nation et du gouvernement espagnols avec la nation et le gouvernement iraniens.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères a qualifié les relations entre les deux pays d' »historiques » et a souligné la nécessité d’un dialogue.
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