Limiter la publicité et la promotion de l’alcool : une consultation

avant-propos du ministre

L’Écosse a une relation profonde, longue et troublée avec l’alcool. D’ici 2020, les Écossais achètent suffisamment d’alcool pour que chaque personne de plus de 16 ans boive 18 unités d’alcool par semaine, soit 28 % de plus que Anglais Directive à faible risque pour le médecin-chef de 14 unités par semaine. Des taux de consommation élevés entraînent divers risques. En moyenne, 700 personnes sont hospitalisées et 24 personnes meurent chaque semaine de maladies liées à l’alcool. Chacun de ces décès était tragique et complètement évitable.

Les dommages liés à l’alcool sont l’un des défis de santé publique les plus urgents auxquels nous sommes confrontés en Écosse. Nous avons pris un certain nombre de mesures pour prévenir et atténuer cela, y compris notre politique de prix unitaire minimum parmi les meilleures au monde, la réduction des limites d’alcool au volant et l’interdiction des remises sur plusieurs achats.

La limitation de la commercialisation de l’alcool a été identifiée comme l’un des trois « meilleurs achats » de l’Organisation mondiale de la santé, dont les mesures les plus rentables OMS recommander pour prévenir et réduire les dommages liés à l’alcool. Beaucoup de nos voisins européens ont pris des mesures pour ce faire, notamment l’Irlande, la France et la Norvège. Cette consultation définit une approche potentielle pour l’Écosse.

L’alcool est commercialisé au moyen d’une combinaison de stratégies intégrées, y compris la publicité télévisionsur les panneaux d’affichage extérieurs, par le parrainage de sports et d’événements et par le biais de produits de marque et en ligne.

La commercialisation de l’alcool est perçue par et attire un grand nombre d’enfants et de jeunes en Écosse. Des preuves internationales suggèrent que le fait de regarder le marketing de l’alcool est associé à une probabilité accrue que les enfants et les adolescents commencent à boire de l’alcool ou, s’ils boivent déjà, boivent davantage. C’est dangereux pour eux à court et à long terme.

Il est également possible que le marketing de l’alcool influence les gros buveurs et incite à boire, ce qui pourrait rendre l’abstinence plus difficile pour les personnes en convalescence. Cela s’ajoute à l’impact possible du marketing sur notre société au sens large, en normalisant l’alcool et en le présentant comme amusant, sociable, banal et même faisant partie d’un mode de vie sain.

Les jeunes en Écosse, ainsi que les personnes en convalescence et leurs familles, nous ont dit de première main qu’ils voient beaucoup de marketing pour l’alcool et veulent que nous prenions des mesures pour le limiter. La consultation a défini une série de propositions potentielles pour réduire et limiter la commercialisation de l’alcool, notamment l’interdiction de la publicité extérieure sur l’alcool, l’élimination progressive du parrainage de l’alcool et la réduction de la promotion de l’alcool en magasin.

En limitant la commercialisation de l’alcool en Écosse, nous espérons réduire l’attrait de l’alcool pour nos jeunes. Cela favorisera une réduction de la consommation d’alcool et améliorera encore leur santé et leurs perspectives de santé à l’âge adulte. Cela réduira également l’effet déclencheur potentiel que la commercialisation de l’alcool peut avoir sur les gros buveurs et les personnes en rétablissement ou en traitement. Limiter la commercialisation de l’alcool soutiendra également notre ambition de changer notre relation troublée avec l’alcool. Vos commentaires nous aideront à façonner nos prochaines étapes.

Marée Todd, MSPMinistre de la Santé Publique, de la Santé de la Femme et des Sports

Rochelle Samuel

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