Les hôpitaux français laissent les enfants « conduire » pour les opérations, réduisant ainsi le stress

Les enfants se rendent aux opérations hospitalières dans des mini-voitures électriques plutôt que d’être transportés sur des chariots brancards – ils se sentent moins stressés et nécessitent moins de sédation préopératoire.

L’idée est née au Centre Hospitalier de Valenciennes dans le Nord en 2017 lorsque le personnel hospitalier a acheté deux véhicules avec son propre argent.

« L’objectif est de soulager l’anxiété grâce aux principes de l’hypnose », explique le Dr Nabil Elbeki, responsable des urgences, des soins intensifs et de l’anesthésiologie à Valenciennes.

Les footballeurs du club local VAFC ont ensuite payé une troisième voiture et une plus grande attention médiatique a conduit à d’autres clubs sportifs, entrepreneurs, constructeurs automobiles et autres voitures.

L’hôpital dispose désormais d’au moins 10 voitures et en a donné davantage à d’autres hôpitaux au fur et à mesure que l’idée se répandait en France et au-delà.

« Notre plus beau don a été le décès d’un enfant atteint de leucémie, et sa mère nous a donné sa voiture personnelle. »

Le personnel est formé à l’hypnose médicale et mène des recherches dans l’espoir de prouver les mérites scientifiques de la voiture.

« Quand les enfants jouent, ils oublient qu’ils sont à l’hôpital »

« Se concentrer sur une activité nous permet de gérer notre anxiété. Quand les enfants jouent, ils oublient qu’ils sont à l’hôpital et ne pleurent pas. »

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Cela a réduit le besoin d’anesthésier les patients avant la chirurgie, ce qui signifie qu’ils se réveillent plus rapidement après l’anesthésie, ce qui permet un roulement plus important des patients, explique le Dr Elbeki.

Les parents sont également moins inquiets et moins susceptibles d’entrer en conflit avec le personnel hospitalier. L’association Dauphin & Handicap s’est inspirée de l’idée.

Il a distribué environ 400 voitures, d’un coût pouvant atteindre 400 € chacune, aux hôpitaux publics et privés via le programme Hopilot, principalement financé par des entreprises du secteur de la santé.

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Rochelle Samuel

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