Le principal investisseur de TIM, Vivendi, souhaite discuter des plans de réseau avec le gouvernement, selon des sources

MILAN, 6 novembre (Reuters) – Telecom Italia (TIM) (TLIT.MI) meilleurs investisseurs Vivindi (VIV.PA) désireux d’entamer des pourparlers avec le nouveau gouvernement d’extrême droite italien sur un nouveau projet de création d’une société nationale de haut débit, ont déclaré dimanche des personnes proches du conglomérat de médias français.

Les télécoms italiens, endettés, sont impliqués depuis des mois dans des négociations sur la vente de leur précieux réseau fixe au prêteur d’État Cassa Depositi e Prestiti (CDP).

La vente potentielle faisait partie d’un précédent plan parrainé par le gouvernement visant à combiner les actifs du réseau fixe de TIM avec les actifs du plus petit opérateur haut débit Open Fiber pour créer un champion national du réseau sous le contrôle du CDP.

Cependant, les problèmes de réglementation et d’évaluation ont jusqu’à présent contrecarré les efforts et le projet de création d’une société de réseau unique est maintenant réévalué par le nouveau gouvernement, qui a prêté serment le mois dernier.

Samedi, le vice-ministre Alessio Butti a déclaré à la chaîne de télévision Sky qu’il envisageait de faire d’une entreprise de haut débit une « priorité », ajoutant qu’il entamerait bientôt des discussions avec toutes les parties prenantes, y compris CDP, sur une nouvelle version du projet.

Butti avait précédemment demandé au CDP de poursuivre un projet de réseau unique qui a repris TIM, dans le cadre d’un plan baptisé « Minerva ».

Dans le cadre de ce plan, TIM maintiendra le réseau tout en mettant fin à ses activités de service et à son unité cotée au Brésil pour réduire son endettement.

Des proches du groupe de médias français ont déclaré dimanche que Vivendi appréciait l’ouverture au dialogue de Butti et ont réitéré la volonté de la société cotée à Paris d’entamer des discussions pour trouver une solution rapide.

Dans son discours d’investiture au parlement, le nouveau Premier ministre italien Giorgia Meloni s’est engagé à garantir que le réseau stratégique national appartienne à l’État tout en permettant aux entreprises de télécommunications d’être compétitives dans les services.

CDP, propriété du Trésor, qui contrôle Open Fiber, est le deuxième investisseur de TIM avec une participation de 10 %. Vivendi détient une participation de 24 % dans TIM.

Reportage d’Elvira Pollina; écrit par Elvira Pollina et Francesca Landini ; édité par David Evans

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Lancelot Bonnay

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