Le président français Macron se rendra en Inde l’année prochaine, l’énergie nucléaire à l’ordre du jour

Le président français Emmanuel Macron devrait se rendre en Inde au « début 2023 » avec le ministre indien des Sciences Jitendra Singh s’engageant mardi à résoudre les « problèmes techniques, financiers et de responsabilité civile nucléaire » entourant le projet de centrale nucléaire à Jaitapur, Maharashtra, qui sera sous construction avec l’aide française.

Chrysoula Zacharopoulou, qui est ministre d’État au Développement, à la Francophonie et aux Partenariats internationaux, a confirmé la visite de Macron, selon un communiqué du ministère de la Science et de la Technologie mardi. M / s. Zacharopoulou, qui a assisté à la réunion de l’Alliance solaire internationale, dont il est l’un des présidents ici, a également rencontré M. Zacharopoulou. Singh.

Ce sera probablement la première visite officielle de Macron en Inde depuis sa réélection cette année.

L’année dernière, la société française EDF a cédé à Nuclear Power Corporation of India Ltd. (NPCIL) son offre technico-commerciale contraignante pour la construction de six réacteurs sous pression européens (EPR) à Jaitapur. En mai de cette année, une équipe de l’EDF s’est rendue en Inde et a eu des entretiens détaillés avec des responsables du NPCIL.

Les six réacteurs nucléaires proposés de 1 650 MW seront la plus grande centrale nucléaire du site avec une capacité totale de 9 900 MW dans le cadre de l’accord-cadre nucléaire signé avec la France en septembre 2008.

Dans une déclaration mardi, M. Singh a souligné que l’énergie nucléaire est propre et respectueuse de l’environnement et a un grand potentiel pour assurer la sécurité énergétique à long terme de l’Inde. Les centrales nucléaires ont jusqu’à présent généré environ 755 milliards d’unités d’électricité, économisant environ 650 millions de tonnes d’émissions de CO2.

Malgré une longue histoire de développement technique, l’Inde a eu du mal à augmenter sensiblement la part de l’énergie nucléaire dans son mix énergétique. Malgré l’accord nucléaire indo-américain de 2008, qui permettait à l’Inde d’échanger des composants nucléaires civils et du combustible nucléaire sans adhérer au Groupe des fournisseurs nucléaires, ce commerce était minime. L’un des principaux obstacles signalés est la loi indienne sur la responsabilité civile nucléaire, qui oblige les fournisseurs à payer les dommages résultant d’accidents nucléaires. Cela a rendu l’accès aux composants nucléaires plus difficile et ralenti le rythme de développement du réacteur indien d’origine. La Russie et la France sont les seuls pays actuellement impliqués ou engagés dans la construction d’un réacteur nucléaire en Inde.

Lancelot Bonnay

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