Le français Medesis Pharma bondit sur la demande de financement d’un médicament contre la contamination nucléaire

Le président français Emmanuel Macron, au centre, prend la parole alors qu’il rend visite à Framatome, le leader international de l’énergie nucléaire, qui conçoit, fabrique et installe des systèmes de combustible, d’instrumentation et de contrôle pour les centrales nucléaires, au Creusot, France, le 8 décembre 2020. Laurent Cipriani /Piscine via REUTERS/Fichier photo

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5 avril (Reuters) – La société biotechnologique française Medesis Pharma (ALMDP.PA) a demandé un financement de la défense pour accélérer le développement de trois médicaments destinés à traiter la contamination nucléaire, a-t-elle annoncé mardi, faisant grimper son action de près de la moitié de sa valeur lors d’une vente anticipée -désactivé.

La société, dont les actions ont augmenté de 47%, a déclaré que ses produits étaient pertinents pour la guerre en Ukraine, qui a accru le risque de guerre nucléaire, ainsi que les plans européens d’augmentation des centrales nucléaires alors que les pays cherchent à réduire leur dépendance à l’énergie russe et à sécuriser électricité décarbonée.

« Trois médicaments sont spécifiquement destinés au traitement de populations importantes contaminées ou irradiées après un accident nucléaire civil ou militaire », précise le groupe, annonçant une demande de financement auprès de l’Agence française de l’innovation de défense (DIA).

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« A ce jour, il n’existe aucun traitement adapté à un accident nucléaire grave », a-t-il ajouté dans un communiqué.

Le programme de médicaments – qui comprend une version synthétique du bleu de Prusse – vise à traiter la contamination au plutonium et au césium, ainsi qu’à prévenir et traiter les inflammations respiratoires et digestives radio-induites.

Le président Emmanuel Macron, qui se présente aux élections ce mois-ci, a annoncé des plans pour six nouveaux réacteurs nucléaires et des études pour huit autres.

Des sources ont déclaré à Reuters la semaine dernière que l’Union européenne avait accepté de stocker du matériel et des médicaments pour se protéger contre les incidents nucléaires, après que la France eut organisé une réunion interne pour un plan à l’échelle du bloc visant à distribuer des comprimés d’iodure de potassium. Lire la suite

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Reportage de Sarah Morland; édité par Barbara Lewis

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Lancelot Bonnay

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