S’adressant aux journalistes en marge d’une cérémonie culturelle à Ispahan dimanche, Eslami a déclaré que la récente décision du Conseil des gouverneurs de l’AIEA d’adopter une résolution contre l’Iran était une décision non constructive dans le but de maintenir une pression maximale sur Téhéran.
Il a souligné que la résolution n’aiderait pas à résoudre les problèmes existants, affirmant que le directeur général de l’AIEA avait reconnu que la publication d’une telle résolution ne contribuerait à aucun progrès sur la question.
« Il semble que les trois pays européens (Grande-Bretagne, France et Allemagne) et les États-Unis soient habitués à utiliser divers moyens de pression, y compris des résolutions et des sanctions, et il est tout à fait clair qu’une telle pression sera vaine », a-t-il déclaré.
Un faux pas pour adopter une résolution contre l’Iran obtiendra une réponse ferme de la République islamique, a déclaré Eslami.
Il a noté que l’Iran continue de poursuivre ses activités nucléaires pacifiques conformément au Plan d’action stratégique parlementaire pour contrer les sanctions, réitérant que la résolution anti-iranienne n’entrave pas la progression du programme nucléaire iranien.
La récente résolution de l’AIEA, qui a été ratifiée jeudi, a critiqué l’Iran pour ce qu’elle appelle un manque de coopération avec l’agence. Il a été mis en avant par les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, dans le prolongement de leur pression politique sur l’Iran. La Russie et la Chine ont voté contre la motion.
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