La police française a perquisitionné le groupe de maisons de retraite Orpea dans le cadre d’une enquête pour faute professionnelle

  • Des dizaines d’Ehpad Orpea visées par le raid
  • Faire face à des allégations de faute professionnelle
  • Orpea prévoit de lever plus d’argent

PARIS, 15 novembre (Reuters) – Des dizaines d’EHPAD à Orpea (ORP. PA) Des groupes à travers la France ont été ciblés par des descentes de police mardi dans le cadre d’une enquête judiciaire sur des allégations de faute professionnelle et de mauvais traitements possibles envers des résidents de maisons de retraite.

Le bureau du procureur a déclaré avoir enregistré une cinquantaine de plaintes relatives à la « maltraitance institutionnelle » de personnes âgées. Un porte-parole d’Orpea a confirmé le raid et a déclaré que la société coopérait avec les enquêteurs.

Elle fait suite à la publication en début d’année d’un livre du journaliste indépendant Victor Castanet, qui traite d’Orpea. Le livre, « Les Fossoyeurs », ou Les Fossoyeurs, a envoyé des ondes de choc à travers la France et beaucoup d’introspection sur la façon dont les personnes âgées sont prises en charge dans les maisons de retraite.

Orpea a déclaré en juin qu’un audit indépendant avait trouvé des preuves d’inconduite financière, y compris des coûts de main-d’œuvre gonflés et des paiements suspects à des tiers, bien que cela ne corrobore pas les allégations formulées dans le livre. Il a rejeté les accusations de mauvais traitements généralisés.

Les raids interviennent alors qu’Orpea a annoncé mardi aux investisseurs qu’elle réduirait ses activités internationales et se concentrerait sur son cœur de métier.

Orpea envisage de convertir 3,8 milliards d’euros (3,9 milliards de dollars) de dettes non garanties en fonds propres par le biais d’une émission de droits aux actionnaires existants, soutenus par des prêteurs en fonction de leurs créances, a indiqué le groupe.

Il espère également apporter 1,9 à 2,1 milliards d’euros de liquidités supplémentaires via une nouvelle dette sécurisée de 600 millions d’euros pour couvrir ses besoins de financement jusqu’au début de l’été 2023, et une deuxième augmentation de capital, dont les modalités n’ont pas été divulguées.

En octobre, des groupes de retraités avaient mis en garde contre une baisse des actifs et déclaré avoir demandé des pourparlers avec les créanciers.

Écrit par Diana Mandiá et Ingrid Melander; Edité par Kirsten Donovan et Bernadette Baum

Notre norme : Les principes de confiance de Thomson Reuters.

Lancelot Bonnay

"Érudit primé au bacon. Organisateur. Fanatique dévoué des médias sociaux. Passionné de café hardcore."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *