La grève du raffinage de TotalEnergies se poursuivra, selon un responsable syndical CGT

Le logo TotalEnergies se trouve sur le gratte-ciel du siège social dans le quartier d’affaires de la Défense à Paris, France, le 24 mars 2022. REUTERS/Benoit Tessier

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23 juin (Reuters) – Le syndicat français CGT envisage de reprendre vendredi une grève de 24 heures dans plusieurs raffineries de pétrole de TotalEnergies en France après l’échec des pourparlers avec le PDG Patrick Pouyanne mercredi, a déclaré à Reuters un responsable de la CGT, Thierry Defresne.

La CGT prévoit d’arrêter les livraisons par camion, rail et pipeline, avec seulement un flux minimum vers les unités de production des trois raffineries et des deux dépôts de TotalEnergies.

Les raffineries qui seront concernées sont la raffinerie de Gonfreville de 240 000 barils par jour (bpj), la raffinerie de Feyzin de 119 000 bpj et la bioraffinerie de La Mède.

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Les syndicats demandent une augmentation immédiate des salaires pour compenser la hausse de l’inflation tandis que les revenus de TotalEnergies ont grimpé en flèche en raison de la flambée des prix du pétrole et du gaz. Lire la suite

Tous les syndicats prévoyant de s’engager dans une action de grève ont rencontré le comité TotalEnergies mercredi, mais la réponse de Pouyanne aux revendications n’a pas été suffisante pour empêcher une grève, a déclaré Defresne.

Si une augmentation de salaire immédiate n’est pas respectée, ce ne sera « que le début d’un processus qui conduira au blocage de l’activité », a écrit Eric Selleni, coordinateur CGT du groupe TotalEnergies, dans une lettre à Pouyanne datée du 20 juin.

TotalEnergies s’est refusé à tout commentaire.

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Reportage complémentaire de Benjamin Mallet à Paris ; édité par David Goodman et Jason Neely

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Lancelot Bonnay

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