La France apprécie le statut d’outsider, se dirigeant vers une Coupe du monde pleine d’ambitions

5 octobre (Reuters) – En perdant des demi-finalistes dans sept des huit tournois de la Coupe du monde de rugby féminin, la France est déterminée à innover en Nouvelle-Zélande et espère offrir des performances qui rendent justice au dynamisme et à l’ambition de l’équipe.

Deux victoires contre les champions du monde néo-zélandais l’an dernier ont montré de quoi les Français sont capables et le vétéran du deuxième ligne Safi N’Diaye compte les minutes pour son match d’ouverture de la poule C contre l’Afrique du Sud, le 8 octobre à Eden Park.

« On sait de quoi l’équipe de France est capable ces dernières années. On a réussi à battre la Nouvelle-Zélande, par exemple, à battre l’Afrique du Sud aussi », a-t-il ajouté.

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« Nous sommes une grande équipe. Nous avons déjà battu les meilleurs. Si nous n’avons pas cette ambition, nous ne sommes pas l’équipe de France.

« C’est une ambition que nous devons avoir et nous savons que ce sera difficile, nous savons que toutes les équipes se préparent très dur », a-t-il ajouté.

La France a gagné 46-3 contre l’Afrique du Sud lors de leur dernière rencontre, mais N’Diaye a déclaré qu’il n’y avait aucun danger qu’ils prennent une équipe pour acquise, surtout après la défaite 26-19 du mois dernier contre L’Italie.

Cette défaite est survenue peu de temps après que la France a battu les Italiens 21-0 et N’Diaye a déclaré qu’ils apporteraient plus de confiance à la Coupe du monde avec des victoires consécutives.

Mais en même temps ça nous permet de travailler, de garder les pieds sur terre et de réaliser que chaque équipe travaille et qu’il n’y aura pas de matchs faciles.

« Nous ne sommes pas prétentieux. Nous savons que nous n’irons pas là-bas en tant que favoris et nous aimons ça. » dit N’Diaye.

« Il y a des filles qui ont de l’expérience dans le groupe et des filles qui viennent avec beaucoup d’envie, avec leur jeunesse et leur enthousiasme. Et avec cette combinaison on espère aller le plus loin possible ».

Une joueuse avec peu d’expérience mais qui pourrait avoir un grand impact en Nouvelle-Zélande est Joanna Grisez, un choix surprise de l’équipe du manager Thomas Darracq.

Grisez n’est plus en union mais a impressionné dans le rugby à sept, aidant la France à terminer troisième de la Coupe du monde du mois dernier, où il a marqué trois essais.

« C’est une finissante exceptionnelle », a déclaré Darracq.

« Je la connais depuis des années. Elle apporte beaucoup d’énergie et elle est aussi à l’aise dans le jeu aérien, ce qui est un élément important compte tenu de l’évolution du jeu. »

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Reportage de Julien Pretot ; Montage par Peter Rutherford

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Fernand Lefèvre

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