La crise des sous-marins s’intensifie. La France accuse l’Amérique et l’Australie de mentir

Dans une nouvelle surenchère sur fond d’annulation par l’Australie d’un important contrat d’achat de sous-marins à Paris, Paris a accusé, samedi soir, les Etats-Unis et l’Australie de « mentir » dans une crise très grave.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré qu’il y avait des mensonges, de la méfiance et une véritable crise avec Canberra, ajoutant: « Nous n’avons pas reçu de lui une demande écrite d’annulation, et c’est une rupture de contrat. »

Commettre une trahison… et de l’opportunisme

Il a également laissé entendre qu’il y avait un lien entre cette nouvelle alliance et ce qui se passait en Afghanistan, et a déclaré : « Les Alliés ne doivent pas se trahir ».

La France a également mis à jour ses accusations selon lesquelles la Grande-Bretagne était opportuniste sur la question de l’accord sur les sous-marins, notant que la crise de l’accord sur les sous-marins aurait un impact sur l’avenir de l’OTAN.

La décision de l’Australie d’annuler le contrat d’achat de sous-marins français conventionnels a provoqué la colère de Paris, d’autant plus que Canberra a également conclu de nouvelles alliances avec la Grande-Bretagne et les États-Unis pour construire des sous-marins à propulsion nucléaire.

Sous-marins français – archives

Nouvelle alliance de sécurité

Mercredi, le président américain a annoncé une nouvelle alliance de sécurité avec l’Australie et le Royaume-Uni qui développera la flotte australienne de sous-marins à propulsion nucléaire.

En conséquence, l’Australie a informé la France qu’elle annulerait son contrat avec DCNS, qui appartient en grande partie au gouvernement, pour la construction de 12 des plus grands sous-marins conventionnels du monde, dans un geste que Paris a qualifié de coup de couteau et de trahison.

Il convient de noter que l’Australie a dépensé 2,4 milliards de dollars australiens (1,8 milliard de dollars) pour le projet depuis que la France a remporté le contrat en 2016, mais son Premier ministre a clairement indiqué que la technologie des sous-marins nucléaires américains n’était pas une option pour son pays lorsque l’accord avec la France a été finalisé. .

Fernand Lefèvre

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