Impressions d’un mois en France et en Ecosse

La chaleur extrême de cet été en Europe a établi de nouveaux records de température, propagé des incendies de forêt et créé des problèmes de santé publique. Quinze mille personnes sont mortes en France lors de la canicule d’août 2003. Cet été, avec des températures plus élevées, personne n’est mort en France. Un grand nombre de personnes sont mortes dans d’autres pays du sud de l’Europe où des mesures similaires n’ont pas été prises pour protéger les citoyens. Le gouvernement français a créé un plan global d’urgence en cas de chaleur dans le cadre d’un programme plus large de lutte contre le changement climatique et d’augmentation de la résilience climatique.

Les piscines, les bains (remontant à la période avant que de nombreux Français aient des salles de bain à la maison) et les jardins sont ouverts tous les jours et avec des heures d’ouverture jusqu’à presque minuit. Des brumisateurs dans les parcs, les places et autres espaces publics, souvent associés à des bouches d’incendie, sont installés pour refroidir ces zones et créer une aire de jeux amusante pour les enfants. Des « dispositifs caniculaires » sont envoyés aux parents pour leurs enfants et les personnes âgées à risque.

Des appels ont également été lancés pour interdire les voitures dans les villes françaises et rendre les transports publics gratuits pendant les pics de température, mais cela ne s’est pas transformé en politique officielle.

L’effet d’îlot de chaleur rend les villes françaises jusqu’à 18 degrés Fahrenheit plus chaudes que l’arrière-pays rural. Pour contrer ce phénomène, les routes et les trottoirs ont été rendus plus poreux, des milliers d’arbres urbains ont été plantés et les toits ont été transformés en couverture végétale. Basé sur Le ParisienSelon un journal national, la température peut différer de 90 degrés F entre un toit en asphalte et un toit vert.



Au Royaume-Uni, les ingénieurs des chemins de fer ont peint les rails en fer en blanc pour réduire les températures de 10 à 15 degrés F et minimiser le flambage.

Pour en revenir au changement climatique, l’Écosse se fixe un objectif de 100 % d’électricité renouvelable d’ici 2020 ; ils ont atteint 97 pour cent. Les éoliennes contribuent pour une part importante à cette énergie renouvelable, dont 66 % proviennent de parcs éoliens offshore. Bien que les tours à vent parsèment la campagne écossaise, leur placement soigné empêche le couloir de voir ou de dépasser par-dessus la crête. Peut-être en raison de la longue histoire d’engagement communautaire de l’Écosse, l’Écosse a fait mieux que la France en ce qui concerne l’esthétique lors de l’invention des éoliennes.

L’Écosse est en train de finaliser une formule de développement en vertu de laquelle les communautés locales obtiendront un pourcentage de rendement des éoliennes et d’autres énergies renouvelables pour les budgets de l’éducation, de la santé et du logement abordable. Les gens voient presque autant de panneaux solaires en Écosse qu’en Californie du Sud, même si la latitude est très au nord. Les courants océaniques, les marées et les biodéchets sont également pris en compte dans son mix énergétique propre.


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Rochelle Samuel

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