Fin de la grève dans l’une des raffineries françaises de TotalEnergies Prancis

PARIS, 19 octobre (Reuters) – Les travailleurs ont voté mercredi la fin d’une grève dans l’une des raffineries françaises de TotalEnergies (TTEF.PA), renforçant les espoirs du gouvernement que la situation de l’approvisionnement dans les stations-service du pays s’améliore rapidement.

Un représentant syndical CGT a déclaré à Reuters que l’action revendicative se poursuivait dans les trois autres raffineries françaises de TotalEnergies – La Mède, Feyzin et Normandie – ainsi que sur le site de stockage de carburant de Dunkerque.

Mais, notant les vacances scolaires d’automne commençant à la fin de la semaine, les membres du gouvernement français, qui ont contraint certains employés des dépôts de carburant à reprendre le travail en début de semaine, ont réitéré qu’un retour à la normale était réalisable.

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TotalEnergies est frappé par une grève sur son site de raffinerie en France depuis près d’un mois, alors que les travailleurs demandent des augmentations de salaire plus élevées qui, selon eux, refléteront mieux la hausse de l’inflation.

Les manifestations ont perturbé l’approvisionnement en essence des stations-service, provoqué de longues files d’automobilistes pour faire le plein de voitures et provoqué l’indignation du grand public.

Le porte-parole du gouvernement, Olivier Veran, a déclaré plus tôt que le nombre de stations-service françaises confrontées à des problèmes d’approvisionnement en raison de la grève était désormais tombé à 21%, contre près d’un tiers au cours du week-end.

« Nous faisons tout ce que nous pouvons pour revenir à la normale. Les développements des derniers jours suggèrent que cela pourrait arriver bientôt », a-t-il déclaré aux journalistes après une réunion hebdomadaire du cabinet.

La ministre transitoire de l’Énergie, Agnès Pannier-Runacher, a également montré des signes d’amélioration générale de l’approvisionnement en essence des stations du pays, mais a déclaré que la situation dans la région Paris/Ile-de-France restait difficile.

« Nous faisons tout ce que nous pouvons pour que la situation s’améliore », a-t-il déclaré à la radio française.

La société énergétique EDF (EDF.PA), qui est en cours de nationalisation totale par le gouvernement français, a également été touchée par l’attaque de son réacteur nucléaire.

L’opérateur du réseau national français RTE a averti mardi qu’une grève prolongée à EDF pourrait avoir de « graves conséquences » pour l’approvisionnement en électricité du pays au cours de l’hiver à venir.

Pannier-Runacher a déclaré que l’EDF était toujours en pourparlers avec les syndicats pour tenter de résoudre le conflit.

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Reportage de Sudip Kar-Gupta, Tassilo Hummel et Benoit Van Overstraeten; Edité par Jan Harvey et Emelia Sithole-Matarise

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Lancelot Bonnay

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