Bonnes nouvelles sur les conflits d’enfants – Résumé quotidien

Voici la bonne nouvelle : les enfants qui ont été pris au piège dans des camps de détention sordides dans le nord-est de la Syrie pendant des années s’épanouissent maintenant dans leur pays d’origine.

Cela dit quelque chose de remarquable sur la résilience de l’esprit humain en général, et la capacité d’adaptation des enfants en particulier, que, malgré des années de souffrance dans des conditions potentiellement mortelles, les enfants des suspects de l’EIIS et leurs familles se réintègrent dans la société.

Nouveau rapport se penche sur les histoires d’une centaine d’enfants qui ont été sauvés de la stagnation écrasante des âmes dans les camps syriens et ramenés ces dernières années en France, en Allemagne, au Kazakhstan, aux Pays-Bas, en Suède, en Angleterre et en Ouzbékistan.

Ils sont passés d’une situation où ils n’avaient presque rien – eau insuffisante, pas de nourriture fraîche, pas de soins de santé et peu ou pas d’accès à l’éducation – à une vie normale, jouant au football, patinant, faisant du vélo et dansant. Nos recherches et l’enquête qui l’accompagne montrent qu’ils s’adaptent positivement, se font de nouveaux amis et réussissent bien à l’école.

Leur histoire est inspirante, mais leur succès doit inspirer les gouvernements à en faire plus.

Car voici la mauvaise nouvelle : un nombre de 56 000 personnes, presque toutes des femmes et des enfants permanent puni à al-Hol et Roj, deux camps fermés dans le nord-est de la Syrie. Il s’agit principalement des épouses et des fils des suspects de l’Etat islamique.

Plus de 18 000 venaient de Syrie, environ 28 000 de l’Irak voisin et plus de 10 000 d’une soixantaine d’autres pays.

La plupart ont été arrêtés en 2019, lorsque des combattants régionaux soutenus par une coalition militaire dirigée par les États-Unis ont renversé les derniers vestiges du « califat » autoproclamé de l’Etat islamique dans le nord-est de la Syrie.

Leur détention est clairement contraire à la loi. Aucun d’entre eux n’a été traduit devant un tribunal pour déterminer la nécessité ou la légalité de leur détention.

Le plus important, moisretour de 60 pour cent d’eux sont des enfants – des enfants qui, on le sait désormais, pourraient s’épanouir chez eux au lieu de languir dans des camps de détention.

Rochelle Samuel

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