Besoin non satisfait des femmes enceintes de communiquer avec les professionnels de santé pendant le confinement lié à la pandémie de SARS-CoV-2 en France : une étude transversale Covimater

Cet article a été initialement publié ici

PLoS One. 2022 avril 28;17(4):e0266996. doi : 10.1371/journal.pone.0266996. eCollection 2022.

ABSTRAIT

Pendant le confinement de la pandémie de coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2), la communication entre les femmes enceintes et les professionnels de santé peut être compliquée en raison des restrictions de mouvement et des services de santé saturés. Cela peut avoir un impact sur le suivi de la grossesse et le bien-être des femmes. Nous avons cherché à i) décrire le besoin non satisfait des femmes enceintes vivant en France de communiquer avec les professionnels de santé sur la pandémie et leurs grossesses pendant le confinement, ii) évaluer les facteurs socio-démographiques, médicaux et contextuels associés à ces besoins non satisfaits. L’étude transversale Covimater, menée en juillet 2020, comprend des données sur les expériences de grossesse de 500 femmes adultes pendant la première période de confinement en France (c’est-à-dire de mars à mai 2020). Les femmes, toutes résidentes en France métropolitaine, ont répondu à un questionnaire en ligne sur leurs conversations avec des professionnels de santé pendant le confinement, ainsi que sur leurs caractéristiques sociales et médicales. Un modèle de régression de variance de Poisson robuste a été utilisé pour estimer le rapport de prévalence brut ou ajusté (aPR) pour leur besoin non satisfait de communiquer avec les professionnels de la santé au sujet de la pandémie et de leur grossesse. Quarante et un pour cent des participants ont signalé un besoin non satisfait de communiquer avec les professionnels de santé pendant le confinement, notamment sur le risque de transmission du SRAS-CoV-2 à leur bébé et les conséquences. Les facteurs associés étaient : i) ne pas être professionnellement actif (aPR = 1,58, IC 95 %[(1.14-2.21]), ii) avoir un niveau de scolarité inférieur au diplôme d’études secondaires (1,38,[1.05,-1.81]), iii) ont subi de graves bagarres/violences (2.12,[1.28-3.52]), iv) profondément préoccupé par la pandémie (1.41,[1.11-1.78]), v) être primipare (1.36,[1.06-1.74]) et vi) les consultations de grossesse sont reportées/annulées par les agents de santé pendant le confinement (1.35,[1.06-1.73]). Ces résultats peuvent être utilisés pour développer des stratégies ciblées qui garantissent que les femmes enceintes peuvent i) communiquer avec les professionnels de la santé sur l’impact potentiel de la pandémie de SRAS-CoV-2 sur leurs grossesses, et ii) accéder à des informations actuelles et fiables sur les conséquences de SARS-CoV-2 pour eux-mêmes et leurs enfants.

PMID :35482777 | EST CE QUE JE:10.1371/journal.pone.0266996

Rochelle Samuel

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